Qui étaient les indo-européens originels ?

Devant l’évidente ressemblance des racines des mots des langues Européennes et de nombreuses langues majeures de l’Asie du sud et centrale (Iran, Inde, Afghanistan, Pakistan, Kurdistan, Tadjikistan, Xinjiang, etc…), les chercheurs ont bien vite supposés un lien de parenté entre ces langues. Les études ont eues tôt fait de confirmer de manière certaine que ces langues avaient bien une origine commune. Cette famille de langue a été appelée les langues Indo-européennes et leur ancêtre commun le proto-Indo-européen.


En effet, on peut dire que le Français est apparenté à l’Hindi, l’Allemand au Farsi (la langue Iranienne), le Gaëlique au Kurde, le Latin au Sanskrit (Langue Indo-européenne Indienne antique), etc … Toutes ces langues sont parentes entre elles. Les analogies sortent du champ de la linguistique pour se poursuivre dans le champ culturel. En effet, il y a parfois des ressemblances troublantes entre les religions et cultures de l’antiquité Européenne et, par exemple, les textes les plus anciens de l’hindouisme. La parenté se lit parfois jusque dans le nom des dieux (le Dyaus pitar de l’hindouisme rappelle le Jupiter des Romains ou le Zeus  (aussi dénommé parfois Zeus pater) des grecs, ayant pour origine un antique dieu père-ciel. Parfois la personnification des dieux eux-mêmes est similaire. Ainsi, l’Indra du RigVeda, texte sacré antique le plus ancien de l’hindouisme, rappelle étrangement Thor, le dieu du tonnerre du panthéon Scandinave (Indra est le dieu des éléments météorologiques, il écrase les êtres maléfiques (comme par exemple Vritra, un serpent géant) avec sa masse d’armes, nommée Vajra, qui est le symbole de la foudre. Indra trouve son reflet dans Thor, qui écrase les êtres maléfiques (comme Jörmungandr, le serpent géant qu’il combat au Ragnarök) avec son marteau nommé Mjöllnir (d’une racine Indo-européenne qui a donné aussi malleus (marteau en Latin, donnant maillet en Français)) qui est le symbole de la foudre et du tonnerre (d’autres divinités Indo-européennes antiques, par exemple le Perkunas Balte, le Perun Slave, le Taranis Gaulois, le Tarhun Hittite et d’autres, sont aussi très similaires).


Ce constat d’une origine linguistique commune de l’immense majorité des langues de l’Europe et de nombreuses langues d’Asie centrale et d’Asie du sud, ainsi que les points communs dans les cultures et religions anciennes de l’Europe païenne et des cultures anciennes et récentes des régions Asiatiques précitées, amène à se demander comment une culture et une langue (un hypothétique mais très vraissemblable langage proto-indo-Européen) a pu se répandre avec une telle ampleur à travers de telles distances parmi des peuples si différents. Qui étaient ses locuteurs originels ? Quelle était leur origine ?


Pour certains, cela ne peut que signifier une invasion de l’Europe par des peuples Asiatiques issus d’Asie Centrale ou du Sud, il y a de nombreux millénaires.


Une autre théorie existe, la théorie dite des “Kourganes“, qui pose que depuis les bords de la mère noire, en Ukraine et en Russie du sud, des gens appartenant a une civilisation de peuples blancs de type Européen (connus comme la culture des Kourganes (et comme la culture de Yamna dans son dernier stade)) aient migré pour partie vers l’est et le sud-est, vers l’Asie Centrale, tandis que d’autres  étendraient leur influence vers l’ouest et l’Europe.

Sans doute installés jusque dans les environs du nord de l’Afghanistan vers 2000 avant J.C. (culture du Complexe archéologique bactro-margien ? culture Andronovo ?) les migrants Indo-européens en Asie se seraient répandus dans le nord-ouest de l’Inde puis dans toute sa moitié nord entre 1800 et 1600 avant J.C., puis plus tard dans l’est de l’Iran.  (Plus de détails sur l’Inde et la ressemblance du Sanskrit à des langues européennes antiques comme le Latin)

Expansion Indo-Européenne supposée

Expansion Indo-Européenne supposée jusque vers l'an 1000 avant J. C.

 

Y a-t-il une quelconque preuve indiscutable de tout cela ? Non, pas vraiment.
Néanmoins, des indices concordant pointent souvent dans la même direction.

Ainsi par exemple, sur cette étendue où l’on parle des langues ayant une origine commune, et ayant eu des traits culturels communs, l’on trouve aussi des points communs génétiques, semble-t-il.


Les études génétiques montrent que sur quasiment toute l’étendue géographique où l’on retrouve des langues Indo-Européennes (ou éventuellement où il y en eût dans le passé), l’on retrouve un
haplogroupe (1) R1a (avec des quantité très variables : de beaucoup à très peu), seul élément génétique véritablement commun sur ces régions étendues.

De là, il est possible de conjecturer que le peuple porteur de cet signature génétique (précisément l’haplogroupe  R1a1, du type ADN-Y) a été le vecteur d’Indo-européanisation de l’Europe et de l’Asie centrale ainsi que de l’Asie du sud.

Or cet haplogroupe semble bel et bien appartenir a un peuple Europoïde.

Le constituant principal des peuples Européens en pourcentage de leur population totale est l’haplogroupe R1
lequel est divisé en 2 sous-groupes majeurs, R1a et R1b (et chacun d’eux en d’autres sous-groupes).

R1b, parent du R1a, est l’haplogroupe majoritaire en Europe de l’ouest et R1a est très présent en Europe de l’est et en proportion non négligeable en Europe du nord (environ 30 % des hommes en Norvège ont ce marqueur génétique, par exemple).

Sur toute cette étendue géographique Eurasienne, on retrouve aussi des haplogroupes ADNmt U et H qui sont sans doute, du moins en Asie (car en Europe, ils ne sont pas seulement représentatifs des peuples Indo-européens originels), associés aux Indo-européens (l’haplogroupe H est l’haplogroupe ADNmt le plus répandu d’Europe. Il est probablement le pendant ADNmt de l’haplogroupe ADN-Y R1).


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(1)
Les haplogroupes sont des signatures génétiques qui identifient les différents peuples suite à des mutations du génome, propres à un groupe éthnique donné.

Il y a deux ensembles d’haplogroupes, un des marqueurs se trouve sur le chromosome Y (
haplogroupe ADN-Y ) et permet de déterminer l’appartenance ethnique de l’ancêtre masculin le plus lointain ayant eu cette signature génétique, de manière exclusivement patrilinéaire (le père du père du père du père du père  etc…), l’autre ensemble d’haplogroupes est identifié à partir de l’ADN mitochondrial (haplogroupe ADNmt ) et cet ADN est transmis de manière strictement matrilinéaire (la mère de la mère de la mère de la mère, etc…) et permet de déterminer l’appartenance ethnique de l’ancêtre féminin le plus lointain ayant eu cette signature génétique propre.



Carte des haplogroupes déterminé via l'ADN du chromosome Y. Carte des haplogroupes déterminés via l'ADN du chromosome Y.

 


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Les peuples Européens sont constitués principalement des haplogroupes (ADN-Y) R1 (R1a, R1b) et I (I1, I2a, I2b) à cela se rajoute des haplogroupes plus spécifiques d’autres régions du monde (Moyen et proche orient, Afrique du nord, peuples Ouraliques du nord de l’Eurasie génétiquement proches des Asiatiques d’extrême orient). Pour les haplogroupes de l’ADN mitochondrial (lignée féminine), il y a de nombreux haplogroupes Europoïdes dont les principaux sont H et U (U et K, car K est en fait une évolution de U8 et est de la même famille), que l’on trouve aussi sur tout l’espace géographique accueillant où ayant acueilli des peuples Indo-européens.


Il est possible que les caractéristiques “nordiques” des Indo-européens d’Asie leur soient venues de membres issus de l’haplogroupe ADNmt U (certains de ses sous-groupes en tout cas) plutôt que des haplogroupes ADN-Y R1a et ADNmt H.


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Petite parenthèse éclairante
: On trouve ces deux haplogroupes Europoïdes aussi au Maghreb (H et U, en l’occurence U6 (on trouve aussi un haplogroupe ADN-Y
Europoïde, R1b et aussi un autre haplogroupe ADNmt répandu en Europe, l’haplogroupe V)), en particulier de manière assez importante chez les Kabyles, ce qui explique leur fréquents phénotypes Européens (Quelques exemples de phénotypes Europoïdes du Maghreb). Des os d’une population de la région du Taforalt (dans les montagnes Marocaines), vieux de 12000 ans (et donc datant sans doute d’avant l’arrivée des peuples Berbères), on été trouvés. Ces os on été testés génétiquement et aucun des haplogroupes trouvé n’étaient des haplogroupes Berbères les plus typiques (principalement l’haplogroupe ADN-Y Africain E1b1b1 - dont le pendant en haplogroupe ADNmt serait un haplogroupe L (haplogroupe qui aurait dû être trouvé en importante quantité si cette population avait été véritablement à proprement parler Berbère) - et aussi l’haplogroupe ADN-Y sémitique J1 surement d’origine plus récente historiquement). Ces ossements étaient tous d’haplogroupes “eurasiatiques” (c’est-à-dire non-Africains et originaire du continent Eurasien alors que l’haplogroupe véritablement typique des Berbères, je le rappelle est l’haplogroupe ADN-Y Africain E1b1b1 et sans doute L en ce qui concerne les haplogroupes “féminins” (ADNmt) (même si l’on peut aussi envisager d’autres haplogroupes ADNmt associés à ces E1b1b1). Ces os étaient majoritairement de l’haplogroupe ADNmt U ou H, haplogroupes fréquents en Europe. Même si la présence de l’haplogroupe ADNmt JT (et l’unique ADNmt testé L3 ou M ou N) dans cette population était à rattacher à une présence de l’haplogroupe E1b1b1, cette présence était clairement en minorité.

Article d’un blog d’anthropologie faisant état de cette découverte (en Anglais)


On peut conclure qu’avant que les peuples Berbères n’arrive de l’est de l’Afrique (origine supposée des Berbères) il y a environ 10000 ans, des peuples Europoïdes (apparement aussi  avec des caractéristiques telles que des peaux pâles, des cheveux blonds et des yeux bleus puisqu’on en trouve toujours au Maghreb) habitaient l’endroit, ce qui expliquent ces caractéristiques Europoïdes chez certains Africains du nord modernes, tels que les Kabyles d’Algérie. Une explication beaucoup plus convaincante et plausible que les esclaves Européens raflés en Europe du sud et les quelques Vandales et Alains du 5ème siècle, ayant fondés un royaume en Afrique du nord (dans ce qui est aujourd’hui la Tunisie). La répartition des phénotypes Européens en Afrique du nord ne plaident pas tellement pour la thèse “Vandale” ou “barbaresques” (encore qu’un apport Vandale n’est pas à exclure totalement chez les Kabyles).


Cela pourrait peut-être aussi expliquer la présence de phénotypes Europoïdes en Egypte ancienne.


Voici par exemple la statue, découverte en 1871 par Auguste Mariette, de  Rahotep (grand prêtre d’Héliopolis, général, et prince de Pe, une des villes saintes de
l’Egypte antique et fils du Pharaon Snéfrou, premier Pharaon de la 4ème dynastie de l’ancien empire (qui règna environ de -2575 à -2550)  et prédécesseur de Kheops. Certains le pense le fils du Dernier pharaon de la 3ème dynastie, Houni) et Nofret (ou Néfret) sa femme :

 



Rahotep, personnage important du début de la 4ème dynastie de l'ancien empire Rahotep, personnage important du début de la 4ème dynastie de l'ancien empire

 


Visage de Néfret (Nofret), femme de Rahotep (environ 2550 avant J. C.) Visage de Néfret (Nofret), femme de Rahotep (environ 2550 avant J. C.)

 


Quelques autres exemples de phénotypes Europoïdes dans la statuaire de l’Egypte antique


A noter que des haplogroupes Europoïdes ont été trouvés en petite quantité dans la population moderne de la région (appartenant à des sous-clades des haplogroupes ADN-Y R1 et ADNmt U et H).

 


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Partout où la présence Indo-Européenne en Asie a été importante, on trouve l’haplogroupe R1a. C’est le cas dans le Nord/Nord-ouest de l’Inde, dans une grande partie de l’Afghanistan et du Tadjikistan, le Xinjiang, et dans l’est de l’Iran, berceau de la Perse. Iran dont le nom, de manière significative, veut dire étymologiquement “Terre des Aryens” (d’après un mot en proto-Iranien, Aryanam, donnant Eran en moyen-Persan (Etymologie d’Iranici en Anglais (plus complet)). Les Aryas (mot Sanskrit) sont sensés être un peuple Indo-européen ayant apporté avec lui une langue Indo-européenne antique à l’origine des langues Indo-européennes parlée en Asie centrale et en Asie du sud. Il est question de ce peuple Indo-européen dans la tradition Védique (2) (ensemble de textes sacrés (les Vedas) à l’origine du Védisme, la religion à l’origine de l’Hindouisme), même si l’interprétation du mot Arya est sujet à discussion. La tradition Iranienne (Perse) antique est plus explicite et utilise clairement le terme Arya comme dénomination ethnique, notamment dans l’ Avesta, ensemble de texte religieux sacrés de la Perse antique (probablement composés autour de 1000 avant J. C.), du sage Zarathoustra (aussi appelé Zoroastre).


(2)
[Veda est le mot Sanskrit qui veut dire Savoir, Sagesse dont on retrouve des parents dans les langues Indo-européennes d'Europe comme le verbe Suédois veta "savoir", weten en Hollandais avec le même sens, wit ou wisdom en Anglais (respectivement intelligence et sagesse), on le retrouve avec un glissement de sens dans le verbe Latin videre (voir) donnant video... et même dans notre mot druide ! (du Gaulois druvid- : dru- (très, beaucoup, fortement ; toujours présent dans l'expression "il pleut dru"), vid- (savoir), donc littéralement une personne sachant beaucoup), mais aussi dans les verbes Russes vedat' (savoir) et videt' (voir) et dans bien d'autres langues d'Europe]


Darius Ier
, le plus grand Empereur Perse (né en -549 mort en -486 ) fait écrire sur une inscription gravée à Naqsh-e Rostam :

Je suis Darius le Grand Roi, Roi des Rois, Roi de pays contenant des hommes de toutes sortes, Roi de cette grande terre large et étendue, Fils d’Hystaspès, un Achéménide, un Perse, fils de Perse, un Aryen, d’une lignée Aryenne.

Empire achéménide Empire Achéménide de l'époque de Darius le Grand

 


On retrouve aussi certains symboles liés à la culture de ces proto-Indo-européens de l’Inde à l’extrême nord-ouest de l’Europe. Ainsi, la swastika, ce symbole positif en Asie (et autrefois en Europe) qui est devenu en Europe un symbole mauvais à la suite des évènements politiques du 20 ème siècle, se retrouve chez quasiment tous les peuples Indo-Européens (Indiens, Iraniens, Slaves, Germains, Hittites, Grecs, Latins de l’antiquité et Celtes ou il est plus généralement représenté sous la forme d’un Triskel).


Collier à swastikas trouvé à Kularaz dans la province de Gilan (Iran) datant du premier millénaire avant J. C. (Musée National d'Iran) Collier à swastikas trouvé à Kularaz dans la province de Gilan (Iran) datant du premier millénaire avant J. C. (Musée National d'Iran)

 

Broche appartenant sans doute au peuple Germanique des Alamans de la période des grandes invasions Broche appartenant sans doute au peuple Germanique des Alamans de la période des grandes invasions

 

Swastika sur la tête d'un religieux d'Asie. La swastika est un symbole bénéfique en Asie très répandu. Swastika sur la tête d'un religieux d'Asie. La swastika est un symbole bénéfique très répandu en Asie.

 

Swastika sur un temple Bouddhiste de Taïwan. La Swastika est un symbole majeur des religions d'Inde (Hindousime, Bouddhisme, Jaïnisme) Swastika sur un temple Bouddhiste de Taïwan. La Swastika est un symbole majeur des religions originaires de l'Inde (Hindouisme, Bouddhisme, Jaïnisme)

 

Un autre fait qui pourrait être vu comme un indice, a à voir avec les fameuses momies du Xinjiang (Le Turkestan Chinois, situé au nord du Tibet, dans le bassin du Tarim du desert du Taklamakan, sorte d’annexe du désert de Gobi à la même longitude que l’Inde).

Dans cette région aride et hostile ont été découvertes des momies parfois très anciennes dans un état de conservation admirable.



Momie de type Européen trouvée dans le Bassin du Tarim dans le nord-ouest de la Chine. Momie de type Européen trouvée dans le Bassin du Tarim dans le nord-ouest de la Chine.

 

La surprise est venue du fait que ces momies avaient l’air d’être des momies d’européens, ce qui était plutôt inattendu dans l’ouest de la Chine. Les traits, la morphologie et la couleurs des cheveux (blonds, roux, châtain) semblait indiquer une origine Européenne. Des Tartans (tissu écossais) typiques de l’Europe ont aussi été retrouvés (datant d’entre -1200 et -700).



Tartan du bassin du Tarim trouvé à Urumqi (Xinjiang). Ce genre de motif est normalement typiquement rattaché au peuple Indo-européen Celte. Tartan du bassin du Tarim trouvé à Qizilchoqa (Xinjiang). Ce genre de motif est normalement typiquement rattaché au peuple Indo-européen Celte.

 

Les tests génétiques ont confirmés que les momies les plus anciennes étaient des blancs de type Européen. Les tests ont révélés qu’au cours des siècles ces peuples blancs se sont mélangés avec de nouveaux arrivants Asiatiques, les premières momies avec des caractéristiques Asiatiques apparaissant environ 800 ans après ce qui semble être l’arrivée de ce peuple blanc.



Homme de Cherchen, 1000 avant J. C. Homme de Cherchen, 1000 avant J. C.

 

La présence de ce peuple remet d’ailleurs en question le développement supposément en vase clos de la civilisation Chinoise, car ce peuple Europoïde, aux marches de la Chine antique, était apparemment plus avancé dans le domaine des textiles et de la métallurgie que les chinois de l’époque. Ils pourraient avoir aussi apportés la domestication du cheval et le char en Chine antique.



Femme déterrée à Cherchen datant de 1000 avant J.C. Femme déterrée à Cherchen datant de 1000 avant J.C.

 

De vieux textes Chinois évoquent la présence dans ces régions de gens aux cheveux roux et blonds et ayant les yeux bleus et verts.

La présence de peuples Indo-européens dans ces régions est attestée (Tokhariens (que les Chinois ont appelés Yuezhi), Kushans, etc…). Les momies du bassin du Tarim sont sans doute les proto-Tokhariens, du moins en partie (suite au premier peuplement Indo-européen, une deuxième vague Indo-européenne, apparemment d’origine Scythe (Saka), est venu se greffer quelques siècles plus tard).


http://fr.wikipedia.org/wiki/Tokhariens


Article sur l’influence supposée des Tokhariens sur la mythologie Chinoise


Vers l’an 800 de notre ère, des peuples Turco-mongols ont envahis ces régions et depuis lors la région est Turcophone et le type physique typé Asiatique, néanmoins des caractéristiques physiques Europoïdes se rencontre régulièrement dans la population (des cheveux châtains, roux et tirant sur le blond, des yeux verts et bleus et des peaux pâles) et certaines langues de la région bien que de la famille turco-mongole ont un vocabulaire contenant beaucoup de mots d’origine Indo-européenne. Les tests génétiques sur les Ouïghours, l’ethnie Turco-mongole majoritaire de la région, ont révélé un grand mélange, parmi les haplogroupes relevés se trouvaient une proportion non négligeable d’haplogroupes du type R1.


Les plus anciennes momies datent de 1800 avant Jésus Christ (par exemple la beauté de Loulan, une femme rousse et son enfant). Etrangement, c’est vers cette date que serait arrivé dans le nord-ouest de l’Inde (sans doute entre 1800 avant J.C. et 1600 avant J.C.), le peuple Indo-européen nommé Arya, les fameux Aryens – peuple historique Indo-européen dont le nom, suite aux tribulations du 20ème siècle, est entaché (Le sanskrit Arya venant apparemment d’une antique racine Indo-européenne ar- signifiant valeureux, noble qui aurait donné aristos en Grec ancien (à l’origine de notre mot aristocrate via aristokratos, littéralement “le pouvoir aux meilleurs” ou “le pouvoir aux plus nobles“)).


Article Français de wikipédia sur les momies du Xinjiang
(très succint)

Article en Anglais de wikipédia sur les momies du Xinjiang (beaucoup plus complet)

Article du Khaleej Times d’après des informations de l’AFP sur les momies du Xinjiang (en anglais)


Carte de la région d'Asie concernée. Carte de la région (en couleur claire, pour repère, l'Afghanistan).

 


De même dans l’Altaï, aux portes de la Mongolie, l’on a trouvé des momies ayant pour caractéristiques d’avoir une peau pâle et les cheveux blonds. Ces momies de plus de 2500 ans appartenaient a un peuple Scythe et était donc un peuple Indo-Européen parlant une langue Indo-iranienne apparentée au Perse, comme tous les peuples Scythes (Peuples appelés Sakas en Asie (Saces en Français)).

Ils ont été nommés Pazyryk par les archéologues.


(liens en anglais) :

http://en.wikipedia.org/wiki/Pazyryk_burials

http://www.pbs.org/wgbh/nova/transcripts/2517siberian.html

http://www.spiegel.de/international/0,1518,433600,00.html


Il semble probable qu’à une époque ancienne toute l’Asie centrale (ainsi que le sud de la Sibérie occidentale et centrale) était peuplée en grande partie de peuples blancs Indo-européens
, jusqu’à ce que les hordes Turco-mongoles l’investissent pour de bon et s’imposent en maîtres sur ces régions (plus de détails).


Des études génétiques récentes (2004 et 2009) sur des restes humains de l’âge du bronze et du fer de l’Asie centrale et du sud de la Sibérie centrale confirment une origine très majoritairement ouest-eurasienne et Européenne de ces populations (particulièrement dans les périodes les plus anciennes concernées – ici, l’âge du bronze (les plus anciennes dates étant de -1800)), notamment dans un article scientifique récent d’Human Genetics (Mai 2009) qui décrit ces individus comme ayant très régulièrement des yeux et des cheveux clairs et semble donc confirmer la thèse soutenue sur ce blog (lire la traduction d’un extrait de cet article).


Rappelons ici que Zarathoustra, le sage de la Perse antique, et l’Avesta situaient l’habitat d’origine des Aryens (Aryanem Vaejah) en Asie centrale (ce qui correspondrait bien avec la culture ancienne d’Andronovo, datant de l’âge du bronze et semblant être une culture Indo-Européenne).


Tout les points énumérés précédemment semblent pouvoir nous donner des indications sur le type physique des peuples Indo-européens originels et leur point de départ. Mais il est intéressant de constater que près de 4000 ans après ces mouvements de population supposés (une période de temps très longue puisque cela nous renvoie à l’âge du bronze – pour comparaison, Ramsès II vivait il y a environ 3200 ans), l’on trouve toujours, semble-t-il, des traces visibles de ces migrations dans les populations locales.

Malgré une population qui devait être bien moindre que celle des autochtones, malgré les guerres et invasions (Invasion Islamiques très sanglantes en Asie du Sud, Invasion très sanglantes des Mongols et des Timourides), malgré peut-être des gènes récessifs, l’ont peut toujours voir ce qui pourrait bien être l’expression visible des gènes de ce peuple. Il semble bien que des gènes de peuples Blancs fassent partie du génotype de ces populations Asiatiques.

Même s’ils ne sont, dans l’ensemble, PAS représentatif de la population générale de ces régions (les raisons de cette rareté), encore que pour certaines de ces régions ils ne soient pas rares non plus, voici quelques exemples de phénotypes Asiatiques particulièrement éloquents par régions d’Asie :


Source :
Pastmist

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