Critiques – Réponses

1a.  Pourquoi alors que les peuples d’Asie qui parlent des langues Indo-européennes représentent tant de monde, les gens avec des aspects Européens sont si rares ?


Eh bien, on peut penser que les peuples Indo-européens qui se sont répandus en Asie (et dans une grande partie de l’Europe) devait être bien moins nombreux que les populations locales. Environ 4000 ans de mélange avec des gènes récessives au sein de populations bien plus nombreuses et avec parfois un phénotype très différent (l’Inde par exemple était déjà très peuplée en ces temps anciens et la population Dravidienne a la peau noire (les dravidiens les plus “purs”, du sud du sous-continent Indien ont la peau plus noire que certains Africains, tels que les Bochimans (bushmen) de l’Afrique Australe par exemple), faut-il vraiment s’étonner que le type physique Européen soit si rare ?


On peut aussi remarquer que les haplogroupes ADN-Y R1 semble à la base rattachés à l’haplogroupe ADNmt H à peu près partout (on trouve aussi d’autres haplogroupes ADNmt en général, mais qui ne sont sans doute pas

originellement lié à lui, comme U ou T), mais qu’en Inde sa présence est assez minime, ce qui pourrait évoquer une invasion (un groupe humain constitué majoritairement d’hommes et de peu de femmes). La majeure partie des haplogroupes ADNmt locaux semblent en général Dravidiens.

Femme Dravidienne du Tamil Nadu Femme Dravidienne du Tamil Nadu

 

Pas convaincus ?

Nous avons pourtant sous les yeux un exemple similaire attesté historiquement.

Il y a 1000 ans (donc quatre fois moins longtemps que la période de temps dont nous parlons) un peuple Turco-mongol (donc Asiatique) a envahit et conquit l’Anatolie (Turquie). Aujourd’hui la population parle la langue Turque de ces envahisseurs, mais bien peu de Turques ont des caractéristiques Asiatiques typiques des peuples Turcs originels.

Les haplogroupes ADN-Y typiques des peuplades Turques, N, C et Q se retrouve en petite quantité (moins de 15 %) dans la population de la Turquie (la majorité des haplogroupes ADN-Y locaux sont Sémitoïdes (J), “Européens” (R1b, R1a et I), Caucasiens (G) et “Berbère”/”Somali” (du type E1b1b1 – ex E3b1) ).


Une petite population a eue un impact majeur sur une population bien plus grande.

Le même schéma peut être observé avec les Indo-européens d’Asie … où même avec les Indo-européens d’Europe apparemment.



Carte des haplogroupes d'Europe, du Proche-orient et d'Afrique du nord Carte des haplogroupes ADN-Y d'Europe, du Proche-orient et d'Afrique du nord

 

Une proportion non-négligable d'haplogroupe "Européens" se retrouve dans la population turque, en grande partie en raison de l'installation de peuples Indo-européens dans l'antiquité (Hittites, Phrygiens, Gaulois et autres) Une proportion non-négligable d'haplogroupes "Européens" se retrouve dans la population Turque, en partie en raison de l'installation de peuples Indo-européens dans l'antiquité (Hittites, Phrygiens, Gaulois (Galates) et autres)

 

On peut remarquer que les phénotypes Européens sont en plus forte proportion dans les régions les plus isolées, comme le Nuristan, où le mélange, par définition a été moindre.


Quelques phénotypes Afghans :



Trois garçons Afghans. Dans certains endroits d'Asie, les phénotypes Européens ne sont pas si rares. Trois garçons Afghans. Dans certains endroits d'Asie, les phénotypes Européens ne sont pas si rares.

 

Malgré les mélanges avec des populations non Europoïdes, certaines régions de l'Afghanistan ont des populations qui ont assez régulièrement des caractéristiques Europoïdes. Malgré les mélanges avec des populations non Europoïdes, certaines régions de l'Afghanistan ont des populations qui ont assez régulièrement des caractéristiques Europoïdes.

 

Sharbat Gula, jeune Afghane dont la photo a fait le tour du monde en raison de ses yeux perçants très verts. Tient-elle ses yeux verts de quelques ancêtres Indo-européens venus d'ailleurs en des temps anciens ? Sharbat Gula, jeune Afghane dont la photo a fait le tour du monde en raison de ses yeux perçants très verts. Tient-elle ses yeux verts de quelques ancêtres Indo-européens venus d'ailleurs en des temps anciens ?

 


1b. Ce blog prétend qu’à peu près toute l’Asie Centrale (de l’Ukraine jusqu’aux portes de la Mongolie, de la limite sud de la Sibérie occidentale jusqu’aux porte de l’Asie du sud) était habitée autrefois par des peuples blancs Indo-européens, pourtant la population actuelle de cette immense région ne semble pas particulièrement de type Européen.

Cette région du monde n’a jamais été très peuplée comparée aux autre régions de l’Eurasie. Un pays immense comme le Kazakhstan n’a aujourd’hui encore, que 16 millions d’habitants, c’est-à-dire la population d’un “petit” pays comme les Pays-bas.


Quand ces régions ont subit les invasions des peuplades Turco-mongoles – à plusieurs reprises (Huns, Avars, peuplades Turques, Mongols, etc…) -, les populations locales apparemment très largement blanches et Indo-européennes (Scythes/Sakas), sans doute aussi relativement peu nombreuses, ont été repoussées


Cela dit, des haplogroupes Europoïdes sont bel et bien présents dans cette région du monde.


Quelques phénotypes avec des caractéristiques Europoïdes d’Asie centrale :



Femme du Turkménistan Femme du Turkménistan

 

Femme de l'Ouzbekistan Femme de l'Ouzbekistan

 

Femme Asiatique à l'influence Europoïde visible Femme de type Asiatique à l'influence Europoïde visible

 

Homme Ouïghour aux yeux bleus Homme Ouïghour aux yeux bleus (Xinjiang, Chine du nord-ouest)

 

En Asie Centrale, aussi des yeux bleus sont parfois visibles En Asie Centrale aussi, des yeux bleus sont parfois visibles

 

Jeune fille Turkmène d'Iran Jeune fille Turkmène d'Iran

 


Voici l’extrait d’un article récent (paru en mai 2009) traduit de l’Anglais, “Ancient DNA provides new insights into the history of south Siberian Kurgan people” :

Pour aider à comprendre les mouvements anciens de migrations de la steppe Eurasienne, nous avons déterminés les haplotypes et les haplogroupes mitochondriaux et du chromosome Y de 26 anciens spécimens humains de la zone de Krasnoyarsk datant d’entre la moitié du 2nd millénaire avant J.C. et le 4ème siècle après J.C..


Dans le but d’aller plus loin dans la recherche de l’origine géographique et des traits physiques de ces spécimens du sud de la Sibérie, nous avons aussi donné le type des single nucleotide polymorphisms (SNP) donnant des informations sur le phénotype. Notre analyse ADN autosomique, mitochondtrial et du chromosome Y révèle qu’alors que peu de spécimens semblent apparentés patrilinéairement ou matrilinéairement, presque tous les sujets appartiennent à l’haplogroupe R1a1-M17 qui est supposé être la marque d’une migration vers l’est des premiers Indo-européens. Nos résultats confirment aussi qu’aux âges du bronze et du fer, le sud de la Sibérie était une région où l’implantation Européenne était très largement majoritaire, suggérant une migration vers l’est du peuple des Kourganes (Kurgans) à travers la steppe Russo-Kazhak. Enfin, nos données indiquent que durant la période de l’âge du bronze et du fer, les Sibériens du Sud avaient la peau pâle, les yeux bleux (où verts) et avaient les cheveux clairs et qu’ils pourraient avoir joué un rôle dans le début du développement de la civilisation du bassin du Tarim (NB : c’est-à-dire, dans la région du Xinjiang, au nord-ouest de la Chine). Autant que nous le sachions , il n’y a pas eu d’analyse moléculaire équivalente entreprise jusqu’à maintenant.”

Christine Keyser1, Caroline Bouakaze1, Eric Crubézy2, Valery G. Nikolaev3, Daniel Montagnon1, Tatiana Reis3 and Bertrand Ludes1

(1) Laboratoire d’Anthropologie Moléculaire, Institut de Médecine Légale, Université de Strasbourg, 11 rue Humann, 67085 Strasbourg Cedex, France
(2) AMIS, CNRS, Université de Toulouse, 37 allées Jules Guesde, 31000 Toulouse, France
(3) State Medical University of Krasnoyarsk, 1 rue Partizana Zheleznyaka, 660022 Krasnoyarsk, Russia

http://www.springerlink.com/content/4462755368m322k8/ (lien vers l’extrait (le résumé servant d’accroche à l’article) de l’article d’human genetics traduit ci-dessus (en Anglais))

Les signatures génétiques auxquelles ont a pu rattacher des Individus d’aujourd’hui grâce aux bases de données existantes, aux individus de l’âge du bronze et du fer Sibérien de cette étude, sont souvent retrouvés en Europe (jusqu’en Angleterre et en Scandinavie … ou en Crète pour un individu) mais aussi en Asie (quelques individus au Népal, en Inde ou en Chine par exemple). Une momie du Xinjiang du site de Yuansha (datant environ de -100) était aussi apparemment apparentée a un de ces individus sud Sibérien.


Il est aussi intéressant de noter que les haplogroupes ADNmt (définissant les lignées féminines) étaient très majoritairement ouest-Eurasien/Européens (haplogroupes ADNmt U2, U4, U5a1, T1, T3, T4, H5a, H6, HV, K et I). Durant l’âge du bronze (en l’occurrence, il y a à peu près entre 3000 et 4000 ans) haplogroupes étaient à 90 % ouest-Eurasiens/Européens et à 67 % durant la période de l’âge du fer.


Ici aussi beaucoup d’individus avec ces signatures génétiques précises sont retrouvés en Europe (Grèce, Scandinavie, Slovénie et Europe de l’est entre autres) mais aussi fortement dans la région actuelle ou ces os reposaient, et ailleurs en Eurasie.


Le fait que durant l’âge du bronze, dans le sud de la sibérie (et comme on va le voir, le territoire de l’actuel Kazakhstan), l’haplogroupe ADN-Y R1a1 était associé de manière quasi-totale (90%) à des haplogroupes ADNmt ouest-eurasien/Européens, plaide pour une dispersion de cet haplogroupe à partir de l’est de l’Europe, et non pour une origine Indienne ou sud-asiatique (théorie ardemment défendue, en particulier par les nationalistes Indiens, mais aussi par certains chercheurs sur la base de la diversité de cet haplogroupe dans certaines partie d’Asie du sud, que certaines études Indiennes ont supposément mis en évidence (conclusion étonnante vue la répartition des haplogroupe ADN-Y  P, Q* et R*, une ancienne origine en Asie centrale des R1* semble bien plus probable – d’autant plus que si la source de ces R1a1 (et supposément locuteurs d’une langue indo-européenne, pour expliquer la répartition de cette famille de langues) était l’Inde leur dispersion se serait vraisemblablement accompagnée d’autres haplogroupes d’Asie du sud, ce qui clairement n’est pas le cas. On peut aussi remarquer qu’en plus du fait que le centre de gravité du monde Indo-européen se situe dans la région de la mère noire, les langues du groupe indo-aryen (Inde) sont issues d’une langue indo-européenne antérieure et non la source des langues indo-européennes. Dans le même ordre d’idées, on peut constater que la diversité des langues indo-européennes est moindre en Asie du sud (famille Indo-iranienne))).

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En 2004, une étude portant sur des restes humains d’individus trouvés dans l’actuel Kazakhstan et datant d’entre 1500 avant J.C. et 400 après J.C. avait atteint les mêmes conclusions :
En des temps anciens, cette partie de l’Asie centrale était habitée par des peuples très largement Europoïdes (parfois un peu mélangée avec d’autres peuplades).

“Les haplogroupes [ADNmt] présent chez les Kazakhs modernes, tels que B, F, C, Z, D, R, J et Y [ndlr : presque tous typiquement asiatiques  (l'haplogroupe ADNmt J, lui, n'est pas typiquement asiatique) et particulièrement est-asiatiques] n’étaient pas observés chez les Kazakhs de la période préhistorique [ndlr : Ici, il s'agit au plus loin de l'âge du bronze].

Par contraste, deux haplogroupes observés parmi les échantillons anciens, W et I, n’ont pas été retrouvés à ce jour parmi les Kazakhs modernes.
Les résultats indiquent aussi qu’il y a un excès d’haplogroupes ouest Eurasien (c’est-à-dire du territoire allant de l’ouest de l’Europe à l’extrémité ouest de l’Asie centrale) en comparaison avec ceux trouvés actuellement [au Kazakhstan] (notablement les haplogroupes ADNmt H et U).

[...]

L’absence observée de séquences est eurasienne avant les huitième et septième siècles avant jésus christ suggère une ancienne expansion préhistorique de peuples ayant des haplogroupes ouest Eurasiens en Asie, qui allèrent probablement plus loin vers l’est, dans le territoire de l’actuelle Chine. Cette expansion peut avoir un lien avec la découverte de momies ayant des caractéristiques Européennes et des séquences ADNmt ouest Eurasienne [ndlr : en l'occurence ADNmt H - mais des sous-groupes des haplogroupes ADN-Y du type R1 ont été aussi trouvés] dans le bassin du Tarim, en Chine, aussi bien que de la présence de la langue indo-européenne Tokharienne.

[...]

La plupart des séquences retrouvées (n=21, 78 % [près de 4/5]) appartiennent à des haplogroupes Européens ou ouest Eurasiens (haplogroupes ADNmt HV, H, T, I, U et W).

( document PDF en Anglais de cet article scientifique d’une équipe de l’université de Barcelone “Unravelling migrations in the steppe: mitochondrial DNA sequences from ancient central Asians“)

Il semble clair que ces peuplades de la Sibérie du sud et de l’Asie centrale (*) ont été les ancêtres des Scythes (Sakas) qui, rappelons-le, parlaient apparemment une langue Indo-européenne de type Indo-iranien – et que ces peuples de l’âge du bronze étaient liés aux populations Indo-européennes ayant migrées en Asie du sud durant cette période .


(*)

Quelques détails supplémentaires sur des tests génétiques d’individus de la culture Andronovo (en Anglais) et extrait de l’article d’origine (en Anglais aussi)

Rapprochons cela du fait que Zarathoustra, le sage Perse, et l’Avesta localisaient le lieu d’origine des Aryens (Aryanem Vaejah) en Asie centrale et les morceaux du puzzle semblent se mettrent en place parfaitement.

(extrait de l’ouvrage de l’archéologue John Boardman “The Cambridge ancient history”, en Anglais évoquant brièvement l’Aryanem Vaejah, en tant que lieu en Asie centrale)


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Comme je l’ai signalé dans l’article principal, des momies europoïdes datant de l’époque pré-Turco-Mongole ont été trouvées dans l’ouest de la Chine (Xinjiang) et dans l’Altaï, région montagneuse bordant la Mongolie. Aujourd’hui encore le pourcentage de l’haplogroupe ADN-Y R1a1 dans la population de l’Altaï est relativement importante. Dans la population Mongole, on retrouve aussi des haplogroupes Europoïdes en petite quantité (plus fréquemment vers l’ouest et l’Altaï).


A noter que certains témoignages prétendent que Gengis Khan était roux.


Aucun portrait exact de Gengis Khan n’existe aujourd’hui et les dépictions toujours existantes sont supposées être des interprétations artistiques. L’historien Perse Rashid al-Din a écrit dans ses Chroniques que le clan Borjigid d’où était issu Gengis avait une légende à propos de leur origine. Cela débutait par la rencontre d’ Alan-Qoa (parfois Alan Goa), ancêtre mythique des Mongols, et un homme étranger à leur terre, un homme “étincelant”. Cet homme “étincelant”, était grand, roux, avec une longue barbe et des yeux verts. Rashid al-Din a aussi décrit la première rencontre de Gengis et de Kubilai  et le fait que Gengis avait été surpris de constater que Kubilai n’avait pas hérité de ses cheveux roux (source en anglais).

Petite fille Mongole Petite fille Mongole blonde aux yeux bleus avec une peau très pâle.

 

Petites Mongoles avec des cheveux clairs Petites Mongoles avec des cheveux clairs et souples

 

Petite Mongole Oirat, peupleoriginaire de l'ouest de la Mongolie et de l'ouest de la Chine Petite Mongole Oirat, peuple originaire de l'ouest de la Mongolie et de l'ouest de la Chine

 

Mongol Oirat. Cette ethnie est présente en Mongolie, en Russie et en Chine. Mongol Oirat. Cette ethnie est présente en Mongolie, en Russie et en Chine.

 

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Dans certaines régions d’Asie, les phénotypes proche des phénotypes Européens ne sont pas si rares. Il n’est pas dur d’imaginer que dans le mélange de gènes locales, se retrouvent aussi des gènes europoïdes.

Petite Tadjik Petite Tadjik

 

Jeunes filles Tadjiks, Kashgar, Xinjiang Jeunes filles Tadjiks, Kashgar, Xinjiang

 

Petit garçon Afghan Petit garçon Afghan

 

Enfants du Corridor de Wakhan, Badakshan, Afghanistan Enfants du Corridor de Wakhan, Badakshan, Afghanistan

 

Enfants Afghans d'une école du panjshir Enfants Afghans d'une école du panjshir

 


2a.  Certains Indiens prétendent que les Indiens ayant des caractéristiques de blancs descendent des Kushans, un peuple issu du Xinjiang dans le nord-ouest de la Chine ayant conquis entre autre le nord-ouest de l’inde (mais aussi l’Afghanistan, le Tadjikistan et le Kirghizistan), et que cela n’aurait rien à voir avec les anciens Aryens. N’est-ce pas une explication plausible ?


Eh bien, je ne vois pas vraiment ce que cela change, en fait. Les Kushans (originellement une tribu parmi les Yuezhis) étaient un peuple Indo-européen (apparemment issu des Tokhariens).

Nous avons là un peuple Asiatique Indo-européen ayant pour caractéristiques d’avoir des peaux pâles, des yeux clairs et parfois des cheveux blonds. Comment l’expliquer ?


Et les Kushans ne devaient pas être tellement nombreux comparés aux populations qu’ils ont soumis (l’Inde par exemple avaient déjà une population gigantesque par rapport aux standards mondiaux de l’époque) donc l’impact sur les populations locales n’a pas dû être énorme.

L'actrice indienne aishwarya Rai L'actrice Indienne Aishwarya Rai

 

2b.  Des Indiens prétendent que l’haplogroupe R1a1 est originaire d’Inde, et que les Indo-européens seraient partis de l’Inde à la conquête de l’Eurasie.


Une chose est sûre, les R1a sont un peuple Europoïde. L’haplogroupe R1 (plus exactement ses dérivés) est l’haplogroupe majoritaire en Europe, donc on peut supposer que quel que soit l’aspect originel de ce peuple avant mélange, il devait être une peuple avec des caractéristiques physiques Europoïdes et la peau assez claire. Physiquement loin d’un Dravidien de toutes les manières.

Jeune femme Indienne de type Dravidien Jeune femme Indienne de type Dravidien

 


Il est à noter que même si l’on n’a pas actuellement de preuves archéologiques indiscutables d’une invasion Indo-européenne en Inde, on n’a encore bien moins de preuves d’une migration/invasion Indo-européenne qui serait PARTIE de l’Inde.


Même si, assez bizarrement, les R1a1 étaient apparus en Inde, comme ils le prétendent, ils n’en mériteraient pas moins leur qualificatif de peuple “Europoïde”.


Il est probable que l’haplogroupe Europoïde R1 (c’est du moins ce qui est supposé à l’heure actuelle) n’est pas apparu en Europe.

Il est très probable que les R et même les R1 soient apparus dans l’ouest de l’Asie centrale (même les R1b typiques de l’Europe de l’ouest), mais tout cela reste théorique, rien n’est totalement sûr pour le moment. L’haplogroupe R1 serait probablement apparu il y a entre 30000 et 25000 ans (une estimation donne 26800 ans pour l’haplogroupe R) peut-être autour de 15000 ans pour R1a et peut-être environ 18500 ans pour l’haplogroupe R1b.

On pense en général, que ces haplogroupes Europoïdes ont investit l’Europe au cours des millénaires et ont continués là leur évolution propre.

l’haplogroupe I, lui, pourrait être apparu en Europe il y a entre 25000 et 30000 ans (mais il pourrait aussi être apparu en Asie centrale du sud-ouest).



Enfant Afghan. La présence d'haplogroupes fréquents en Europe et l'aspect tès Europoïde de certains Asiatiques semblent corroborer la thèse des Kourganes de Marija Gimbutas. Enfant Afghan. La présence d'haplogroupes fréquents en Europe et l'aspect très Europoïde de certains Asiatiques semblent corroborer une origine europoïde des Indo-européens originels.

 


3.  Les Kalashas du Nuristan et du Chitral prétendent être les descendants de l’armée d’Alexandre le grand. Ne serait-ce pas là l’explication de leur aspect parfois Européen ?


Il est tout à fait possible que des éléments de l’armée d’Alexandre le grand se soient joints à ce peuple. On peut d’autant plus l’imaginer que le fait qu’ils étaient Indo-européens et pratiquaient une religion relativement proche aurait pu faciliter les choses.

Mais je pense que ce n’est pas, dans l’ensemble, l’explication du phénotype des Kalashas.

Il est dit que leur culture descend des pratiques de l’ancienne Grèce, mais en réalité leurs traditions sont plus proches des traditions Védiques de l’Inde ancienne et des traditions pré-Zoroastriennes Perses de l’Iran antique. Et leur langue est une langue Indo-européenne apparentée aux langues de l’Inde, ce n’est pas une évolution de la langue Grecque de l’antiquité.

Si des Grecs s’étaient installés en masse et imposés à ce point sur les peuples de la régions, au point d’imposer leur culture et leurs croyances, comment se fait-il que leur langue ne soit pas issue du Grec ?


De plus, ces soldats Grecs laissant derrière eux autant de blonds aux yeux bleus parmi les Kalashas de l’Afghanistan et leurs voisin du Chitral, je suis un peu sceptique, je l’admets.


Les tests génétiques fait sur les populations du Pakistan, excluent un apport important Grec dans les populations Kalash et Burusho. Quelques traces ont été trouvés chez les Pachtounes du Pakistan mais cela reste infime.

Jeune fille Kalash Jeune fille Kalasha

 

Enfants Kalash Enfants Kalashas (Nuristan, Afghanistan)

 

Et de plus nous voyons bien que les phénotypes Européens en Asie s’étendent au-delà de cette région, et recouvrent des régions où Alexandre et ses soldats ne sont pas allés.

Et l’on a en plus des traces de peuples Europoïdes datant d’avant la venue d’Alexandre le grand, dans des régions qu’il n’a jamais atteint (momies du Xinjiang et de l’Altaï).



Momie de femme de type Européen (Urumqi, Xinjiang) Momie de femme de type Européen (Urumqi, Xinjiang)

 

Fuseaux trouvés avec des momies du Xinjiang dont le motif ressemble à une Swastika Fuseaux trouvés avec des momies du Xinjiang dont le motif ressemble à une Swastika

 


Une autre légende des Kalash prétend qu’ils sont venus du Xinjiang (de Tsiam supposé être près de Yarkand) – donc sans doute issus des Kushans un autre peuple Indo-européen qui habitait cette région de Chine – mais là encore le doute est permis car les chroniqueurs d’Alexandre le grand font état de sa rencontre, en Asie, avec un peuple parlant une langue que les Grecs pouvaient comprendre (il faut bien sûr comprendre qu’il s’agissait d’une langue Indo-européenne donc avec des similarités avec la langue des Grecs) et qui leur ressemblaient physiquement. On peut donc conclure que ces peuples étaient présent AVANT l’arrivée d’Alexandre dans ces régions et AVANT l’arrivée des Kushans qui ont conquis ces régions plusieurs siècles après la venue d’Alexandre le grand (l’empire Kushan a existé à peu près de 60 après J.C. à 300 après J.C.).

Petit Afghan blond. Les soldats Grecs d'Alexandre pour expliquer les phénotypes Européens d'Asie ? Très peu probable. Petit Afghan blond. Les soldats Grecs d'Alexandre pour expliquer les phénotypes Européens d'Asie ? Très peu probable.

 


Les Kalashs ont semble-t-il une proportion moins importante d’haplogroupes Europoïdes relevés que l’ont pourrait l’imaginer d’après leur aspect physique (mais les haplogroupes que l’on peut relier aux Indo-européens tels que l’haplogroupe ADN-Y R1a  – et sans doute des haplogroupes ADNmt U – sont bel et bien présents en quantité malgré tout non négligeable). Cependant, vu leur isolation, on peut imaginer un phénomène de dérive génétique (Principe de la dérive génétique en Français et en Anglais (article plus complet)) qui aurait favorisé (par hasard ou pour tout autre raison) les gènes Europoïdes dans cette population.

Deux femmes kalash Deux jeunes filles Kalash

 

4. Il est marqué sur ce blog que les migrants Europoïdes du Xinjiang auraient pu apporter
des éléments technologiques et culturels à la civilisation Chinoise à ses débuts.

Qu’est-ce qui autorise à penser cela ?


Ce sont les propos de Victor Mair, Professeur de l’université de Pennsylvannie (PhD (c’est-à-dire doctorat) obtenu à Harvard), l’homme a qui l’on doit la redécouverte de ces momies en Occident.

Et cela reste purement des suppositions. Rien ne permet actuellement de l’affirmer.

Les momies du bassin du Tarim semblaient relativement avancées pour leur époque, c’est un fait. Leur proximité avec la Chine amène à envisager cette possibilité.

Représentation de moines Bouddhistes sur une fresque du 9ème siècle, de l'est du bassin du Tarim (Xinjiang). Le personnage de gauche étant vraissemblablement Tokharien. Représentation de moines Bouddhistes sur une fresque du 9ème siècle, de l'est du bassin du Tarim (Xinjiang). Le personnage de gauche étant vraisemblablement Tokharien.

 

Même la possibilité d’une origine Européenne de l’acuponcture est envisagée.

Les raisons ?

Les premières traces de l’acuponcture en Chine pourraient dater d’il y a environ 3000 ans.

Les premières preuves incontestables de cette pratique sont trouvées dans un traité de médecine datant sans doute d’entre -305 et -204, le “Classique interne de l’empereur Jaune” (Huangdi Neijing).

A noter que pour certains, l’on peut retrouver une influence Tokharienne dans le mythe de HuangdiL’empereur jaune“, souverain mythique et civilisateur Chinois.


Mais voilà, en examinant minutieusement ötzi, la célèbre momie trouvée dans un glacier entre l’Italie et l’Autriche, datant de 5300 ans (-3300), c’est-à-dire d’il y a 53 siècles, on s’est aperçu que bon nombre de ses tatouages (57 en tout sur son corps) ne semblaient pas purement décoratifs. D’ailleurs certains sont dans des zones qui semblent indiquer qu’ils n’étaient pas destinés à être vus.

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Les chercheurs pensent que le tatouage en forme de croix sur son genou, et un autre sur sa cheville gauche, font aussi penser a des “points déclencheurs” dans l’acuponcture.


Ce qui renforce leur argumentation est le fait que les marques faites à la suie, sont localisés sur des parties du corps de la momie qui ne sont pas des emplacements typiques de tatouages décoratifs, diminuant la notion qu’ils avaient une fonction plus décorative et ornementale.

Avant cela les recherches avaient montrées qu’ötzi souffrait de maux qui auraient pu bénéficier d’un traitement d’acuponcture. Ces maux incluaient des problèmes de dos, une dégénérescence de la hanche, des genoux et des chevilles et de sévères désordres abdominaux, principalement causés par le Trichuris trichiura, un parasite intestinal qui peut causer des diarrhées.


Frank Bahr, président de l’Académie Allemande d’Acuponcture, est le premier à avoir fait la connection entre les tatouages d’ötzi et l’acuponcture, après avoir étudié le dessin des tatouages et leur emplacement sur le corps de la momie.

Bahr a confié à Discovery News, “La chose la plus intéressante à propos de toute cette histoire, c’est que même aujourd’hui je traiterais un patient avec a peu près 90 % des mêmes points que les tatouages d’ötzi, si ce patient avait les mêmes troubles.”


Article de discovery News, d’où est tiré cet extrait (en Anglais)

Tatouages sur la peau d'ötzi Tatouages sur la peau d'ötzi

 

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Avec la découverte d’un peuple de type Européen dans le nord-ouest de la Chine à l’âge du bronze (et de tartans datant apparemment d’avant l’âge du fer, rappelant les Celtes (peuple dont le foyer originel est justement supposé être dans la région de l’Autriche) et faits avec une technique rappelant des étoffes trouvée en Autriche à une époque similaire),  l’hypothèse n’est pas à rejeter a priori, aussi étrange qu’elle puisse paraître à première vue.


L’hypothèse d’une transmission est-ouest semble à exclure puisque de toute évidence la connexion s’est faite à partir de l’ouest et à une époque postérieure à l’époque d’ötzi.


Il y a encore assez peu de temps, ne serait-ce qu’évoquer à voix haute une telle hypothèse aurait fait passer n’importe qui pour un farfelu ou un doux dingue, mais aujourd’hui cette possibilité n’est pas totalement à exclure.

Page de l’université de Pennsylvannie sur les Momies du Xinjiang et le professeur Victor Mair, membre de cette univeristé (en Anglais)


5. Des blancs en Egypte ancienne ? Est-ce vraiment crédible ? N’est-ce pas un peu le pendant occidental de l’afrocentrisme qui prétend que la civilisation de l’Egypte antique a été fondée et n’était constituée que par des peuples noirs de type subsahariens ?


A première vue, cela paraît étonnant, en effet, mais certains éléments laissent à penser que des peuples Europoïdes ont existés en Afrique du nord et se sont mélangés à d’autres populations (Encart de l’article principal du blog, évoquant la question). Il ne s’agit pas de dire que les anciens Egyptiens étaient un peuple blanc (ni même majoritairement blanc), bien évidemment. Les Egyptiens étaient apparemment un peuple assez mélangés dont la portion de gènes Europoïdes dans la population devait être assez mince.


Voici quelques phénotypes de l’Egypte ancienne avec des caractéristiques Europoïdes :



Rahotep était le fils du Pharaon Snefru, fondateur de la célèbre 4ème dynastie qui fut un âge d'or de l'Egypte ancienne. Rahotep était le fils du Pharaon Snefru, fondateur de la célèbre 4ème dynastie qui fut un âge d'or de l'Egypte ancienne. On peut voir ici qu'il avait les yeux clairs.

 

Statue de Nofret (femme de Rahotep et membre de l'élite de la 4ème dynastie), trouvée dans la Mastaba de rahotep en 1871 par Auguste Mariette Statue de Nofret (femme de Rahotep et membre de l'élite de la 4ème dynastie), trouvée dans la Mastaba de Rahotep en 1871 par Auguste Mariette. Elle aussi avait les yeux clairs et visiblement une peau pâle.

 

Hemiunu Hemiunu, fils de Nefermaat et parent du pharaon Khéops. Il fut apparemment l'architecte de la grande pyramide

 

Le pharaon Mykerinos (Menkaura) de la 4ème dynastie et son épouse Le pharaon Mykerinos (Menkaura) de la 4ème dynastie et son épouse, la reine Khamerernebty II. Il règna de vers -2548 à -2530.

 

Pharaon Userkaf, fondateur de la 5ème dynastie qui régna de -2465 à 2468 (Ancien Empire) Pharaon Userkaf, fondateur de la 5ème dynastie qui régna de -2465 à -2468 (Ancien Empire)

 

Scribe aux yeux clairs Scribe aux yeux clairs

 

Momie de femme Egyptienne de l'élite Egyptienne Momie de femme de l'élite Egyptienne.

 

Malgré de long siècle de métissage certains signes semble trahir la présence de gènes Europoïdes dans la population. Ici un scribe aux yeux clairs. Malgré de longs siècles de métissage, certains signes semblent trahir la présence de gènes Europoïdes dans la population. Ici un scribe aux yeux clairs.

 

Ces images appartiennent en général à l’élite de la 4ème dynastie de l’Ancien Empire (de 2575 avant J. C. à 2467 avant J.C.), période de développement scientifique et culturel, appelé l’âge d’or de l’Ancien Empire, aussi appelé l’âge des pyramides (la grande pyramide date dailleurs de cette dynastie).


Comme cela a été dit, on retrouve au Maghreb des Haplogroupes qui ne sont trouvés en importante quantité qu’en Europe, dans les lignées féminines (surtout des haplogroupes ADNmt U, K, V et H (ce dernier étant l’haplogroupe ADNmt le plus fréquent d’Europe, et de loin)) et des tests génétiques effectués sur les os vieux de 12000 ans d’une population vivant au coeur des montagnes Marocaines (Taforalt) nous apprennent que durant la préhistoire, des populations vivant là étaient apparemment de type Europoïde ou très largement de type Europoïde.


Publication scientifique sous forme de PDF détaillant la question


Pouvant être classé comme H ou U : 42,8 %

Pouvant être classé comme H : 19 %

Pouvant être classé comme U6 : 9,5 %

Pouvant être classé comme V : 9,5 %

Pouvant être classé comme JT : 19 %


Pouvant être classé comme ou L3, ou M, ou N : un seul individu (L3 est un haplogroupe typique de l’Afrique et pourrait être sans doute rattaché à l’haplogroupe ADN-Y Berbère typique E1b1b1, M et N sont eux Eurasiatiques mais très anciens et génétiquement peu éloignés de l’haplogroupe ADNmt L3). La provenance de cet personne ou de certains de ces ancêtres pourrait donc être l’Afrique de l’est ou le Moyen Orient.


Tous ces haplogroupes sont Eurasiatiques et fréquents en Europe (à part le dernier) et l’haplogroupe JT (Eurasiatique aussi, venant probablement du proche ou du moyen orient) qui est rare mais dont les descendants J et T sont régulièrement trouvés en Europe et aussi au Moyen et Proche-orient. Les individus des haplogroupes J et T sont en général associés aux peuples venus du proche-orient ayant apparemment apportés l’agriculture en Europe (l’haplogroupe ADN-Y associé à l’introduction de l’agriculture en Europe est en général J2), mais les personnes de l’haplogroupe ADNmt JT précèdent ces peuples (J et T) et la date de ces os est antérieure à l’arrivée de l’agriculture dans ces régions et en Europe.


Associer l’haplogroupe ADNmt JT à l’haplogroupe ADN-Y E1b1b1 n’est pas à exclure, mais même si cet haplogroupe ADNmt JT était à relier à une présence de l’haplogroupe ADN-Y E1b1b1, il n’en resterait pas moins que les haplogroupes ADNmt Europoïdes étaient très majoritaires dans cette ancienne population.


L’haplogroupe ADNmt U6 est trouvé en importante quantité seulement en Afrique du nord et dans les îles Canaries, c’est pour cette raison qu’il est classé comme Nord-africain, mais il est issu d’un haplogroupe Eurasiatique (U), est proche de U5 (haplogroupe important en Europe, assez présent en Europe du Nord et du Nord-est) et même si certains scientifiques (Maca-meyer) considèrent U6 comme issu du proche-orient ou de l’Asie de l’ouest, certains indices peuvent faire penser qu’il serait en fait apparu dans la péninsule Ibérique. En effet, on trouve cet haplogroupe U6 aussi en Espagne mais ce qui peut laisser penser que sa présence n’est pas due principalement à l’invasion Maure du 8ème siècle est le fait que c’est à cet endroit que la diversité de cet haplogroupe est la plus grande, ce qui est en général une indication de la source d’origine d’un haplogroupe.


Aux îles Canaries


Quelques images de phénotypes Europoïdes du maghreb :

Petite Berbère du Maroc Petite Berbère du Maroc

 

Deux petites Berbères Deux petites Berbères

 

Petite Kabyle Petite Kabyle

 

Najat Al Hocima, chanteuse Berbère du Rif Najat Al Hoceima, chanteuse Berbère du Rif

 

Amina Al Alam (Maroc) Amina Al Alam (Maroc)

 

En plus de ces trouvailles au Maghreb, l’on retrouve aussi un haplogroupe R1 (supposé être de la famille  R1b1) en très forte proportion dans le nord du Cameroun, indiquant une migration de peuples Europoïdes dans ces régions.
En Egypte aussi cet haplogroupe R1b1 est retrouvé (en assez petite quantité), ainsi qu’en Oman, au Soudan (les plus forts pourcentages de R1b1 sont trouvés chez les Hausas du Soudan (environ 40 %), peuple parlant une langue Tchadique (famille afro-asiatique) et les Coptes (dont la langue représente le stade finale de la langue de l’ancienne Egypte (langue de la famille Afro-asiatique)) avec environ 15 %. Etrangement les Peuls du Soudan ont aussi un fort pourcentage de du groupe R1-M173 avec 53,8% – (PDF source en Anglais concernant le Soudan))  et quelques traces infimes dans d’autres endroits, comme chez les Hutus du Rwanda (environ 1 %) ou en Guinée-Bissau.


Récemment, des R1b1 ont été trouvés aussi dans 22 populations Bantoues (de 2 à 20 % de leur population) pratiquant l’agriculture (source en Anglais).


R1b est un haplogroupe Europoïde actuellement typique de l’Europe de l’ouest (plus de 80 % des hommes Irlandais, Gallois et Basques sont de cet haplogroupe)


Difficile de savoir d’où viennent ces R1b1. Venus du proche-orient via l’Egypte ? De l’Europe à une période très ancienne via Gibraltar ? En tout cas des gènes Europoïdes ont bel et bien trouvées leur chemin jusque dans ces régions éloignées.


Dans ces populations du nord du Cameroun, assez proche de la frontière du Nigéria, est parlée une langue d’une famille différente de celle des populations bantouphones, une langue du groupe Tchadique des langues Afro-asiatiques (Les langues Afro-asiatiques contiennent entre autres les langues Sémites, Berbères et l’Egyptien ancien), le Wuzlam par exemple.

Coïncidence ou non, c’est aussi dans cette partie de l’Afrique que l’on trouve les premières traces de métallurgie en Afrique subsaharienne.


Les haplogroupes ADNmt Eurasiatiques sont quasi-inexistants en Afrique Sub-saharienne même si l’on retrouve quelques U6 et U5 par exemple, une présence anecdotique. Les gènes Africaines sont donc en général largement majoritaires dans ces populations (de 6,7 à 95 %, avec une moyenne de 39,5 %). Il a été suggéré (Salas et al. (2002)) que les Fulbe et d’autres peuples de pasteurs, ont pu apportés ces ADN-Y R1 et ADNmt U6 jusque dans le nord du Cameroun, par un apport génétique venu originellement d’Afrique du nord. Cette hypothèse est basée sur la présence de Fulbe dans le nord du Cameroun et sur la preuve que les Fulbe installés au nord du Nigéria montre des signes d’un flux de gènes dont les caractères sont transmis maternellement chez les peuples d’Afrique du nord, à savoir les haplogroupes ADNmt H et U6 (Watson et al., 1997)). La séquence U5 trouvée chez les Fulbe était dailleurs génétiquement proche de celles trouvées chez les Marocains, les Saharawi et les Tunisiens.


Publications scientifiques en langue Anglaise évoquant partiellement (parmi d’autres choses) cette présence de R1 en Afrique :

http://hammerlab.biosci.arizona.edu/publications/Wood_2005_EUR.pdf

http://hpgl.stanford.edu/publications/AJHG_2002_v70_p1197-1214.pdf


Publications scientifiques en langue Anglaise évoquant cette présence (infime) d’ADNmt U6 et U5 :


http://www.upf.edu/cexs/recerca/bioevo/2005BioEvo/BE2005-Coia-AJPA.pdf

Rien de nouveau en fait, des squelettes de peuples préhistoriques non-africains (de physionomie non-subsaharienne) ont été retrouvés jusqu’au Niger datant de l’époque ou le Sahara était, dans sa plus grande partie, une savane (En effet, le Sahara a été autrefois en grande part une savane – durant une période allant environ de -8000 à -3000  – habitée comme le rappellent les gravures et peintures rupestres du Tassilli n’Ajjer).

Rapide compte-rendu sur ces trouvailles

(en anglais) même si cet haplogroupe est probablement apparu dans l’ouest de l’Asie centrale, il y a très longtemps. aussi se retrouve les haplogroupes europoïdes ADNmt H et U (beaucoup de U6) – on y trouve aussi les haplogroupes ADNmt J, T et L -  et les Indigènes, les Guanches, sont connus pour avoir assez souvent des phénotypes Europoïdes et parfois des cheveux blonds et des yeux clairs (néanmoins – à notre époque du moins (il y a eu des changements non négligeables dans la population suite à la conquête des îles par les Espagnols) – apparemment statistiquement moins que les Berbères Marocains du Rif, peuple ayant un fort pourcentage d’yeux et de cheveux clairs pour une population du continent Africain). nous parlons là de cultures supposée être Indo-européennes – la culture Andronovo de l’âge du bronze est fortement supposée avoir été culturellement Indo-iranienne. Elle s’étendait sur la région du Kazakhstan, au sud de la Sibérie et à son extrémité sud-est connue, au Tadjikistan (pays au nord-est de l’Afghanistan et à l’ouest du Xinjiang)(les Alains et les Sarmates ont été encore davantage poussés vers l’Europe et ont par la suite prit part aux grandes invasions – lesquelles étaient provoquées par l’arrivée des Huns (qui étaient clairement la raison directe de la migration des Wisigoths dans l’empire romain d’orient, par exemple),

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